Bienvenue dans le monde futuriste aquatique du jeu de rôle abyssal SUBABYSSE.
Les hommes, depuis bien longtemps, considéraient les océans comme de vastes dépotoirs, déversant leurs immondes déchets et autres matières dangereuses sans se soucier des retombées. Ainsi, ils déchaînèrent la colère des Dieux des océans et de leur maître : Onless. En une seule et tragique journée, les flots s’élevèrent sur la civilisation des Infidèles, les terres furent immergées. Le cataclysme causa la fonte des pôles et la montée des eaux d’environ 2000 m sur toute la surface du globe, les survivants furent obligés de se réfugier au fond des océans.
Le jeu commence 324 ans après cette grande « Vague purificatrice ». L’humanité s’est adaptée à ce nouveau milieu, créant ainsi des sous-marins ultrarapides, des combinaisons de plongée descendant à plus de 9500 m de profondeur et de colossales cités dôme de toute beauté.
Subabysse est un jeu de rôle qui mélange à la fois l’aventure, les enquêtes urbaines, l’action, l’horreur et la découverte, mais aussi les intrigues politiques et le fantastique. Convivial et simple, Subabysse s’adresse aussi bien aux joueurs et aux meneurs de jeu débutants que confirmés.
Des centaines d’heures de jeu passionnantes en perspective.
Dans le livre de base, vous trouverez :
– Un background complet du monde et des nations qui l’occupent.
– Une création de personnages détaillée avec 9 nationalités et 24 professions.
– Un système de simulation inédit basé sur le D100, simple et rapide à la fois.
– Un équipement complet avec 20 combinaisons et 21 aquajets différents.
– Un complément indispensable contenant 3 scénarii d’introduction.
Un monde comme le nôtre, où les terres émergées représentent moins de 10 % de la surface, souvent irradiée. Des hommes comme nous (Atlantes exceptés), plus des mutants considérés au mieux comme des esclaves. Une technologie en avance sur la nôtre, où la vie sous l’eau est la norme, et les manipulations génétiques sont monnaie courante. Une société dominée par l’armée et les scientifiques, où les intérêts personnels sont indissociables des luttes politiques. Bref, un splendide panier de crabes tant sur le plan physique que relationnel.
Pour les joueurs, Subabysse est donc un monde très semblable au nôtre, à la différence que la population vit en majorité sous l’eau. La raison ? Colère des dieux ou holocauste nucléaire, trois siècles auparavant. Mais certains avaient préparé des refuges sous-marins, en prévision d’un tel événement.
Ce qui explique, à l’heure actuelle, l’importance de deux groupes particuliers : l’armée, à l’origine (le plus souvent) du financement des refuges ; et les scientifiques, à l’origine de la création (et du développement) de ces bases sous-marines.
En surface, il n’y eu presque aucun survivant, et les radiations entraînèrent des mutations chez ces derniers. Enfin, le déséquilibre écologique entraîna l’immersion de la majorité des terres émergées.
La mémoire de cet holocauste – et de ce qu’il y avait avant – est préservée au sein de cercles réduits de la population. Cela n’empêche pas les armées de prendre de plus en plus d’importance, et de nouveaux conflits de pointer le bout du nez. Corruption et intérêts personnels jouent un rôle de plus en plus grand dans l’équilibre entre les huit nations…
Pour les meneurs de jeu, Subabysse est bien notre monde, dans un avenir pas si lointain – mais les joueurs s’en rendront vite compte. Néanmoins, la dimension sous-marine apporte beaucoup d’exotisme, et incite à la réflexion avant l’action : un simple dommage à un équipement (combinaison, aquajet…) peut être lourd de conséquences quand on est plusieurs centaines de mètres sous la surface de l’eau !
Les joueurs interprètent des humains de diverses professions, d’une culture quelconque, voire des mutants ou des atlantes – race spéciale avec son propre pays. Dans une paix mondiale qui n’est qu’apparente, ils pourront servir les intérêts de groupes variés… ou les leurs, tout en apprenant les mécanismes réels qui font marcher le monde.
Le système de jeu se rapproche un peu du système Chaosium : lancé de dé pourcentage (D100), sous un seuil égal à la somme des scores dans une caractéristique (force mentale, physique, habileté, technique – notée sur 50) et une aptitude (commerce, perception, combat, facteur chance… sur 50). Une réussite critique est possible (un vingtième du score total) ainsi qu’un échec total (marge d’échec de plus de 50). La santé du personnage est représentée par un niveau de blessure, allant de la blessure légère à la mort (5 étapes), selon le physique et les dommages reçus.
L’expérience s’acquiert avec les jets de compétence réussis, qui permettent d’améliorer le score dans la compétence, d’une part ; mais également avec la complétude du scénario, qui apporte des réussites supplémentaires et des possibilités d’augmentation des caractéristiques.